La Sainte Russlavie est une micronation dont le Background s’inspire de la Russie des XVI-XVIIe siècles et du Temps des Troubles.
Il s’agit en fait de « l’héritière » de la première Russlavie, dont le BG se situait dans les années 1900.
En 1609, La Russlavie n’a rien de l’empire puissant qu’elle deviendra. : elle est encerclée d’ennemis, divisée, peu développée.
Les Boyards et l’Eglise ont un pouvoir exorbitant sur le pays, la dynastie règnante, les Dmitriev, est épuisée et décadente.
A l’est, la Palonie-Lithuzanie, ennemi héréditaire des Russlaves, menace encore et toujours.
Au Nord-Est, les Swedois et leurs vassaux interdisent à la Russlavie l’accès aux mers. A l’ouest se trouvent les royaumes tatars.
Certes moins puissants qu’auparavant, ils ne doivent pas être sous-estimés.
Le temps où les hordes tatars pillaient et rançonnaient les campagnes russlaves n’est pas si lointain.
Au sud s’étendent des immensités informes, peuplées de barbares asiates et de cosaques insoumis.
A l’égal des empereurs bytanzins, les Tzars disposent d’un pouvoir théoriquement absolu :
ils peuvent même faire fouetter le Patriarche lui-même si cela leur chante.
Néanmoins, dans la pratique, le trône est sous l’influence des nombreuses factions qui intriguent dans les sombres couloirs du Kremlin.
Les popes, les Boyards, les favoris étrangers, de simples moujiks même, nombreux sont ceux qui ambitionnent le pouvoir.
A la Cour de Murasibirsk, les fortunes se font et se défont, l’ascension fulgurante est souvent suivie par la chute la plus cruelle,
le knout et la mort succèdent rapidement aux vanités de ce monde.
Il n’y a pas de partis politiques au sens moderne, mais des factions qui n’ont qu’un seul objectif :
parvenir au pouvoir en imposant le Tsar de leur choix. Si Chaque faction s’appuie sur telle ou telle frange de la société ;
marchands, Clergé, princes ou petits nobles, les divers partis ne diffèrent pas beaucoup les uns des autres ;
la frontière est souvent floue entre l’un et l’autre, d’autant plus que les alliances et les trahisons sont monnaie courante.
Dans la Russlavie 1609, les possibilités sont infinies : chacun à une chance d’accéder au pouvoir,
qu’il soit simple moujik, pope rusé, riche marchand ou noble ambitieux. Il lui suffit de bien choisir son camp et ses protecteurs…
Comme disait un érudit russlave : « la Russlavie est une monarchie absolue... tempérée par le coup d’Etat. »
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